Femme accoudée, Léonard Tsuguharu FOUJITA, 1926

Portrait de femme à l’encre sur papier japon.

On notera le travail délicat de la construction par le vide de la tradition japonaise mêlé au tracé à l’encre dans un style plus occidental.

« Foujita ne triche pas, il ne fait que dessiner la vérité que lui renvoie le modèle, son âme plus spécialement, mais il n’en retient que la moelle, évacuant toute anecdote éphémère. L’essence du modèle est dans le trait, non pas dessinée ou peinte avec des traits, des limites ou des contours. L’art de Foujita est différent de ce que l’Occident considère comme un tracé ou un contour. Le trait est vivant. »
Sylvie Buisson, Foujita : peindre dans les années folles, Fonds Mercator, 2018.

Littérature :  S. BUISSON,  T. L. Foujita: Inédits  2007, ed A l’Encre Rouge, reproduit p. 156

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